samedi 31 décembre 2005

Le bureau plus destructeur que la drogue

Des savants londoniens ont récemment entrepris une expérience très intéressante. Ils ont réunis plusieurs centaines de volontaires (un bon millier, en fait), qu’ils ont séparés en trois groupes équivalents en nombre. Ces trois groupes étaient de compositions similaires – en répartitions d’âge, de sexe, de profils, etc. Un test de quotient intellectuel (QI) a été préparé pour l’occasion.

Le premier groupe a effectué le test dans les conditions tradionnelles requises pour ce genre de test – on ne fait pas de bruit, personne n’a faim, tout le monde va faire pipi avant de commencer, etc. La moyenne des résultats de ce groupe a été considérée comme valeur de référence pour l’expérience.

Le second groupe a effectué le test dans des conditions identiques, à un détail près : chaque personne a été droguée à la marijuana. Comparé au premier groupe, le résultat moyen du second groupe est inférieur de huit points.

Le troisième groupe n’était pas drogué mais a été placé, pour faire le test, dans un environnement reproduisant le stress d’un bureau : un ordinateur et un téléphone devant chaque personne, des e-mails qui arrivent et qu’il faut lire, le téléphone qui sonne, des gens qui passent à proximité en parlant, etc. Comparé au premier groupe, le résultat moyen de ce troisième groupe est inférieur de dix points.

Hum-hum.

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