samedi 31 décembre 2005

Le kangourou : mythomanie nationale

Bon, alors : les kangourous ! Allons-y ! Pour commencer, quelques mots sur le folklore.

D’abord, le kangourou est un animal rigolo : alors que tous les autres animaux de la création marchent, courent, nagent, rampent ou volent, celui-ci, unique en sont genre, saute. Boing ! Boing ! Boing ! On l’imagine monté sur ressorts, bondissant à travers les prairies ensoleillées, ne se déplaçant que par sauts de plusieurs mètres. Il faut dire qu’il est bizarrement constitué : il a les pattes arrière très grandes, musclées, bien articulées, ce qui lui donne une détente extraordinaire, mais ses pattes avant sont toutes petites, presque atrophiées. (Et, curieusement, quand un kangourou se bat – oui, ça arrive – il utilise ses pattes avant pour donner des petites baffes ridicules, alors qu’il aurait de quoi envoyer des coups mortels avec ses autres pattes, mais bon…)

Ensuite, il a une bonne bouille, à mi-chemin entre le gentil toutou et le chevreau perdu, ce qui plaît aux enfants, c’est à dire à tout le monde. Il a des poils ni trop longs ni trop courts et d’une jolie couleur dorée : simple et joli. Et surtout, atout majeur, il a cette fameuse poche où il range son porte-monnaie, sa carte orange, ses clés, son plan du désert, et accessoirement ses petits pour leur tenir chaud. Je passe sur les idées brillantes que cette caractéristique du kangourou a inspirées, surtout le magnifique slip éponyme.

Enfin, comme chacun sait, Australie égale kangourous, le célèbre marsupial étant aux yeux du monde un véritable symbole de ce pays. Quelques zoos, ailleurs, en ont peut-être l’un ou l’autre exemplaire, mais c’est en Australie seulement qu’il vit à l’état sauvage. Il faut dire que le kangourou n’est pas seulement un symbole australien pour le reste du monde : il est aussi un emblème reconnu et assumé, voire revendiqué, sur sa terre natale. Un exemple parmi d’autres : dans les supermarchés, on voit sur beaucoup de produits fabriqués sur place, à côté de l’inscription "made in Australia", un petit pictogramme représentant la silhouette stylisée d’un kangourou.
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Cela étant dit, au-delà du folklore que je connaissais déjà pour l’essentiel, je n’ai à peu près rien appris sur les kangourous entre le moment où j’ai décidé de partir pour l’Australie et celui, trois mois plus tard, où j’y suis arrivé. Pourtant j’ai lu et feuilleté beaucoup de textes sur le pays. Au sujet des kangourous, à peu près toujours la même chose : des laïus sur l’étrangeté biologique de l’animal et sur l’étonnement des premiers scientifiques qui l’ont vu (il n’entrait dans aucune des cases de la classification zoologique en vigueur, on a défini la catégorie "marsupial" pour lui)(et pour le marsupilami, bien entendu), quelques photos très "clichés" (kangourou esseulé sur fond de plaine désertique semée d’eucalyptus rachitiques), d’insipides descriptions de l’animal, bref, une vague dérivation du folklore déjà connu.

La chose la plus intéressante (et pour ainsi dire la seule) que j’aie apprise pendant cette période, c’est ce surprenant constat : personne ne sait dire combien il y a de kangourous sur le sol australien. Il existe bien quelques estimations, mais elles sont si mal fondées et leurs conclusions si différentes les unes des autres, qu’aucune ne parvient à être crédible. Qu’on n’ait pas d’estimation du nombre d’insectes sur un territoire donné est compréhensible, mais la chose est plus surprenante s’agissant d’un animal de la taille d’un kangourou. Par exemple, on a une idée assez précise du nombre de lions sur le continent africain ou du nombre de tigres en Asie, mais rien de tel sur les kangourous en Australie. Ou encore, pour rester du côté de l’Australie, on a même une estimation du nombre de lapins (ils ont proliféré, à l’état sauvage, suite à une grosse bourde commise à l’époque coloniale), une idée précise du nombre de diables de Tasmanie (ça, c’est tristement facile, il n’y en a quasiment plus), on a évidemment une connaissance précise du nombre de moutons, ceux-ci étant strictement domestiques (dix moutons pour un Australien, et pourtant l’Australie n’est pas le pays où il y a le plus de moutons par habitant). Mais rien sur les kangourous.

Certes, comme tout le monde s’accorde à le reconnaître, le kangourou est discret : sans pour autant être farouche, c’est un animal qui ne recherche pas franchement la compagnie de l’espèce humaine et qui habite loin des regards. Mais quand-même…
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Enfin, depuis mon arrivée, j’ai pu relever quelques nouveaux éléments sur le chapitre des kangourous.

D’abord j’en ai vu quelques uns, et j’en ai même touché. Le "Lone Pine Sanctuary", à quelques kilomètres de Brisbane, est un lieu très prisé des touristes qui veulent voir de la vie sauvage sans aller dans la vraie nature sauvage. Mi-réserve mi-zoo, l’endroit est construit autour des koalas (il y a des enclos pour les jeunes koalas, qui passent leurs journées à manger et à dormir, et un enclos pour les vieux koalas, qui se reposent de leur jeunesse épuisante) mais rassemble aussi quelques autres espèces animales, dont beaucoup d’oiseaux (des kookaburas notamment, mes préférés) et une série de kangourous.

Pour les kangourous, donc, il y a un vaste enclos dans lequel on peut entrer après avoir lu une grande pancarte de recommandations (en gros, surveillez bien vos enfants) et après avoir éventuellement acheté, au kiosque du coin, une ration de nourriture spéciale pour kangourous (en gros, laissez vos enfants nourrir les kangourous). Dans l’enclos, une trentaine ou une cinquantaine de kangourous, tous plus amorphes les uns que les autres (normal, ils passent leur temps à manger dans la main des enfants), se prélassent au soleil. Avec un peu de chance, on en aperçoit parfois un qui sautille dans un coin de pré, à l’écart des autres (sans doute un qui a jeûné). Bref, rien d’absolument extraordinaire – emmenez vos enfants voir des vaches, ils seront tout aussi contents.

Maintenant, au-delà de ce zoo où les kangourous sont soignés, répertoriés, étiquetés, maîtrisés, exposés, qu’en est-il des kangourous en liberté ? Quelques détails à signaler.

D’abord, ce qui se dit sur les kangourous, notamment entre conducteurs : on voit rarement des kangourous en plein jour mais on les rencontre plus fréquemment dans l’heure qui précède la tombée de la nuit et dans l’heure qui la suit. Alors, ils sortent et se promènent parfois aux abords des routes. D’où cet avertissement, asséné par les autochtones aux conducteurs novices sur le continent : attention aux kangourous quand le jour décline et au début de la nuit ! À bien des endroits sur les routes, des panneaux de signalisation rappellent le risque de voir surgir un kangourou. Et, paraît-il, c’est une rencontre extrêmement surprenante, surtout à la nuit tombée : lorsqu’il erre au bord d’une route et entend un véhicule s’approcher, n’importe quel autre animal (une vache sur une route de campagne, un cerf ou un sanglier sur une route de forêt, etc) réagirait en courant pour s’enfuir ou, au pire, en se figeant de peur là où il se trouve. Le kangourou, lui, fait trois choses incroyables : il traverse la route au lieu de s’en écarter, il zigzague au lieu de filer droit, et surtout il saute au lieu de courir.

Alors il existe bien sûr quelques trucs pour éviter les accidents de kangourous : d’abord, quand on conduit la nuit, on peut repérer un kangourou d’assez loin, il a les yeux rouges dans le faisceau des phares. Ensuite, protection un peu brutale : il existe des pare-chocs anti-kangourous, dont nombre de voitures ici sont équipées. Oui, parce que, à 90 km/h sur une route nationale, une collision avec un kangourou, ça détruit malheureusement le kangourou, mais ça détruit aussi la voiture.

Détail glauque : en se baladant sur les routes du pays, on croise parfois un kangourou mort sur la chaussée. Trop tard pour le kangourou – il faut juste espérer que l’automobiliste qui n’a pas pu l’éviter était équipé d’un pare-choc.
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Seulement voilà, il y a un gros problème : j’écris ces lignes à la mi-décembre 2005, ça fait deux mois que je suis en Australie, j’ai passé près d’un mois en balade sur un grand morceau de la côte orientale et de son arrière-pays, j’ai parcouru plus de 3500 km en voiture dont 2500 km sur des routes loin de tout et, hormis les bêtes domestiquées du fameux zoo de Brisbane, JE N’AI PAS VU LE MOINDRE KANGOUROU.

J’en suis donc arrivé à la conclusion suivante :
LES KANGOUROUS N’EXISTENT PAS.

Ma façon de voir les choses a complètement changé. Voici donc mon point de vue sur la question des kangourous.
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Au début du XIXe siècle, les premiers colons anglais débarquent sur le sol australien. (James Cook débarque en 1770 sur la côte est, mais ce n’est qu’une vingtaine d’années plus tard que la justice britannique y fait partir le premier convoi de forçats.) Des bagnards désespérés, des superviseurs de bagnards pas forcément moins désespérés, et puis, de temps à autres, des explorateurs et des scientifiques. Ce sont eux qui, par leur vocation, vont devoir faire exister cette nouvelle contrée aux yeux du reste du monde. Seulement voilà, le continent américain a été découvert depuis plus de trois siècles, les Etats-Unis sont déjà une nation indépendante, le commerce triangulaire bat son plein, l’Atlantique est le centre du monde, la colonisation européenne en Afrique et en Asie est sur le point de prendre son essor. Premier problème : comment intéresser qui que ce soit avec une espèce de grande île à peine découverte largement désertique et destinée à accueillir des bagnards ?

La réponse s’impose assez vite aux yeux des botanistes, zoologues et autres biologues : la vie sauvage est surprenante, il faut en profiter et mettre cela en avant. Beaucoup d’espèces, végétales ou animales, n’existent pas dans le reste du monde, soit qu’elles n’y aient jamais existé, soit qu’elles n’y existent plus depuis très longtemps – il y a une anecdote intéressante à ce sujet, celle de la découverte en Australie d’une espèce de fourmis (vivantes) qu’on rangeait dans le rayon "préhistoire", car elles avaient théoriquement disparu depuis plusieurs centaines de milliers d’années.

Seulement voilà, ici survient le second problème : comment intéresser qui que ce soit (j’entends : à grande échelle, au-delà du cercle restreint des entomologistes) avec des histoires d’insectes ?

La réponse apparaîtra peu à peu : comme la vie sauvage est de toute manière extraordinaire sur ce continent, autant forcer un peu le trait et en rajouter. Autrement dit : autant inventer de toutes pièces des espèces animales susceptibles de plaire au grand nombre.

Les auteurs de l’idées se regroupent, se concertent, s’organisent, et commencent à travailler. Ils "produisent" d’abord quelques espèces d’insectes, histoire de s’entrainer. À cette époque où les communications se font par bateau et mettent donc des mois à parvenir à destination, les spécimens envoyés ont largement le temps de dépérir ; moyennant quelques lègères incisions par exemple, la plus commune des mouches peut donc être transformée et passer pour "la" mouche extraordinaire, rarissime, unique en son genre, et se voir décerner un nom ronflant bien à elle. L’institution chargée de recenser et de répertorier les espèces, la Royal Society of Biology, à Londres, n’y voit que du feu.

Nos démiurges s’enhardissent : cloneurs, greffeurs, OGMeurs avant l’heure, ils inventent et créent des animaux plus complexes, des petits mammifères notamment. Londres s’habitue à voir arriver d’Australie des animaux inconnus et doit bientôt faire face à un problème de classification : autant les premières créations australes entraient dans les catégories pré-existantes, autant de nouvelles espèces ne correspondant à rien de connu. Sur la probable suggestion de l’un des malicieux inventeurs (ou peut-être dans un moment d’égarement), la Royal Society of Biology prend le parti de créer de nouvelles branches dans la hiérarchie du monde vivant. L’euphorie gagne les biologistes fous, qui décident de passer à la vitesse supérieure, c’est à dire, plus exactement, à la taille supérieure. Ils inventent l’ornithorynque.

Là, grand frisson : leur supercherie manque d’être découverte. En effet, l’un des sérieux sages en poste à Londres reçoit un jour d’Australie un caisson contenant une sorte de peluche géante, à l’apparence poilue d’un mammifère des forêts, avec des pattes presque palmées et un bec long, large et plat – comme les canards. Une longue notice décrit l’animal et le nomme : ornithorynque. Le bonhomme y croit tellement peu qu’il se met à disséquer la chose – non, pas à la disséquer, mais à la déchiqueter, dans l’intention avouée de trouver des traces de couture ou carrément des boutons retenant ensemble les diverses parties. L’histoire dit-elle à quoi il est arrivé ? Elle laisse croire qu’il n’a rien trouvé et que l’animal était véritable. Mais on peut raisonnablement croire soit que l’artifice était si bien réalisé que le bonhomme n’a rien découvert , soit qu’il a effectivement décelé la mauvaise blague mais que les inventeurs australs bénéficiaient d’une couverture en haut lieu et que le pauvre chercheur a été discrédité, banni, réduit au silence, ou tout simplement menacé ou acheté.

Après ce coup hasardeux, nos inventeurs nuancent leur goût de l’aberration et reviennent à des créations plus crédibles. Cependant, une idée jaillit bientôt, une idée un peu folle, assez drôle, mais tellement attachante qu’ils décident de la mettre en œuvre. C’est l’idée de la poche ventrale. Sa fonction sera directement liée au processus qu’elle doit conclure : après avoir accouché d’un petit plus ou moins prématuré, la femelle va continuer à le tenir au chaud dans cette poche. Les avantages – capacité d’entamer une nouvelle grossesse tandis que le précédent est dans la poche, possibilité de se délester de temps en temps de ce poids, etc – sont tellement manifestes qu’on croirait que cet attribut est naturel.

Cette idée amène Londres à établir au sein des mammifères la famille des marsupiaux – aux côtés des deux déjà existantes, les monotrèmes (ovipares) et les placentaires (vivipares). Le kangourou deviendra rapidement l’animal vedette de cette famille loufoque.
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Malaise politique d’une colonie qui cherche à s’unifier puis à se détacher de la tutelle britannique, contraintes géographiques qui rendent difficile la vie dans un espace immense majoritairement désertique, nécessités économiques qui imposent de trouver vite des solutions en matière de main d’œuvre, etc : tout concourt à faire en sorte que la supercherie zoologique passe à peu près inaperçue. Ornithorynques, kangourous, etc, toute cette petite faune née de l’imagination débridée de quelques savants fous et désoeuvrés passe bientôt pour un acquis et contribue, au fil du XXe siècle à forger une image distincte et originale de l’Australie, sans que les inventions animalières ne soient plus jamais remises en question.

Reprenons maintenant depuis le début.

Le kangourou, un animal rigolo ? Ses grandes pattes pour bondir ? Sa bonne bouille ? Ses jolis poils ? Sa poche ventrale ? De toute évidence, toutes ces caractéristiques loufoques avaient un but bien précis : intéresser le monde à la faune australienne. Et le but a été atteint sans aucun doute, puisque, comme on l’a vu, "Australie égale kangourous" dans tous les esprits.

Au passage, notons que l’invention du slip kangourou pourrait bien être antérieure à celle du kangourou : on peut imaginer un bonhomme qui, pour des raisons pratiques évidentes, aurait pratiqué une ouverture à l’avant de son slip. Ce bonhomme aurait été l’un des biologistes fous et aurait ensuite transposé son innovation textile dans le domaine des inventions d’animaux.

Pas d’estimation crédible du nombre de kangourous sur le continent ? Évidemment, puisqu’il n’y en a aucun.

Le kangourou est un animal discret ? Il se cache aux yeux des humains ? Bah voyons !

Ah, on va me dire : "tu as vu des kangourous au Lone Pine Sanctuary à Brisbane !" Eh bien ce sont des faux. J’ignore s’il s’agit de robots évolués et camouflés, ou alors de créatures hybrides issues d’un monstrueux clonage, ou tout simplement d’hommes affublés de grotesques déguisements comme les Mickeys à Disneyland, mais voilà : ce sont des faux.

Retournons-y, méticuleusement. 1) il y a cette grande pancarte qui recommande de bien surveiller les enfants – évidemment, les enfants sont malins et auraient tôt fait de découvrir la supercherie, de la même manière qu’ils comprennent très bien qu’il y a un bonhomme dans les Mickeys à Disneyland. 2) il y a une nourriture spéciale à acheter au kiosque du coin – coup de bluff, il s’agit de biscuits normaux, pour humains, ce qui leur évite de manger n’importe quoi dans la main des touristes ; à moins que ce soit pour ne pas gripper les circuits des robots ? 3) "une trentaine ou une cinquantaine de kangourous, tous plus amorphes les uns que les autres" – en fait, il y en a quelques uns qui sont animés de l’intérieur, tous les autres n’étant que des peluches, des amas de mousse faisant croire à des animaux endormis. Au fait, ce zoo est ouvert de 10h à 15h seulement ; les risques sont donc minimisés.

Et sur les routes du pays ? Il y a ces panneaux "attention kangourous", ces mises en garde régulières par les autochtones. En réalité, il s’agit d’une immense récupération de la mythologie du kangourou par les organismes australiens de sécurité routière. Quoi de plus efficace qu’un risque indépendant de toute action humaine, pour inciter les automobilistes à rouler plus prudemment ? Au fait, il est bien connu que les pires accidents de la route ont lieu sous une lumière changeante, c’est à dire juste avant la tombée de la nuit. Comme par hasard, c’est l’heure de sortie des prétendus kangourous…

Le pare-chocs anti-kangourous ? Simple accessoire décoratif, éventuellement utile pour protéger un véhicule lors des balades en forêt.

Il reste ces kangourous morts que l’on voit parfois sur les routes. Eh bien oui ! La sécurité routière, perfectionniste, a poussé la récupération jusqu’à disséminer des cadavres fabriqués de faux kangourous sur les routes !
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Bref, le kangourou est une pure invention, créée il y a un ou deux siècles pour intéresser le monde à ce coin des antipodes, et récupérée depuis par tous ceux qui pouvaient y trouver un intérêt : intérêt politique pour la création d’une identité nationale, intérêt commercial dans l’utilisation signalétique des formes du kangourou, intérêt sécuritaire dans la prévention routière, etc.

Cependant, quelques questions restent en suspens, et je continue d’y réfléchir. Qui est au courant de la supercherie ? Y a-t-il une institution secrète, élitiste et restreinte, qui maintient, coordonne et prolonge le mythe ? Ou bien une part plus importante de la population est-elle impliquée dans cet accès de mythomanie à grand échelle ? Enfin, une liste plus vaste des créations animalières mériterait d’être établie. Qu’en est-il du koala, cet animal immobile la plupart du temps, accroché haut dans les arbres, loin de tout regard ? Et qu’en est-il des animaux dangeureux (crocodiles, serpents, araignées, etc) qu’on prétend si nombreux sur le continent ?

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